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articles de 2012



Dkms1: Ikken Hassô, Tôtoku Hyôshi, Shitakara

Publié le décembre 12, 2012 par admin

Vendredi a commencé le Daikomyosai. La journée a bien commencé de sorte que Sakaya Oguri nous a rejoint à Kashiwa dans le train pour Shimizu Koen.

À l’arrivée, le « feeling Daikomyosai » était palpable. Sensei était en grande forme ce jour là comme si son anniversaire lui donnait de l’énergie en plus. C’est quelque chose d’étrange que j’ai toujours remarqué depuis 1990 lors de ma première visite au Japon pour un Daikomyosai.

Durant cette période de l’année, on dirait que Sensei est comme « habité ». Je suis toujours stupéfié par sa capacité à bouger si vite pour son âge. Il est un exemple pour nous tous.

Le cours du matin était comme un entrainement dans le brouillard car Juan-Manuel et moi étions tout-à-fait perdus. Sensei a encore parlé du feeling « Kasumi no Hô » (霞の方 thème de 2004) et d’avoir le sentiment de se battre dans le brouillard et je dois dire que Juanma et moi-même étions totalement en phase avec cette idée.

Si je devais définir en trois mots ce que nous avons fait, je dirai:

Ikken Hassô (Shinden Fudô Ryû):

C’est tiré du premier niveau du Shinden Fudô Ryû et signifie « un poing, toutes les directions », masi je préfère l’idée « d’unicité dans la multiplicité » ce qui donne un sens plus profond. En fait il serait difficile d’expliquer ce que Sensei démontre. La seule chose qui peut être répétée encore et encore est: aucune de force, aucune de tension, aucune d’intention, aucune idée.

Pour revenir sur le concept de Kasumi no Hô, c’était comme si il créait un brouillard qui piégeait Uke et le rendait aveugle à tout ce qu’il lui arrive. J’ai été Uke à plusieurs reprises et c’était comme si « il était absent, mais présent » comme Pedro l’a dit une fois. Vous êtes totalement perdu.

Les techniques ont été démontrées par différents Shihan et Sensei les a « changées » (voire les posts précédents) les formes en quelque chose d’informe. Après la journée d’entrainement avec mes partenaires Juan-Manuel Serrano et Stéphane Ladegaillerie, je n’avais aucun souvenir de ce que nous avions fait. Le jour 1 fut totalement deans le brouillard.

Tôtoku Hyôshi:

Dans l’après-midi Sensei a joué avec le concept de Tôtoku Hyôshi que nous connaissons du Biken Jutsu (pour les nouveaux arrivants c’est celui en Suwari où vous esquivez le Shuriken avec votre lame tenu verticalement face à l’adversaire). Comme vous pouvez le lire ci-dessous, « Totôku » à le sens de se protéger derrière la lame.

Sensei a utilisé ce concept expliquant que les guerriers du passé (probablement vers le début du 17ème siècle après que la paix fut établie et l’armure abandonnée) avaient des tiges de métal le long de l’avant-bras et qu’ils pouvaient parer une coupe en plaçant l’avant-bras devant eux.

Tout est une question de timing (Hyôshi) et votre protection avec l’avant-bras vertical vient au moment juste. Ce Tôtoku Hyôshio non seulement vous protège mais prend aussi l’équilibre de Uke.

Shitakara:

Ce dernier concept fut détaillé après que nous ayons travaillé le Tôtoku Hyôshi pendant un moment. Beaucoup d’entre nous réagissait plus avec le bras plutôt qu’avec le corps bien que Sensei ait insisté beaucoup sur l’utilisation du Karada (corps) dans tous le smouvements que nous faisons.

Shitakara (voire ci-dessous) est la manière dont vous dépliez votre corps mis en tension résultant de la réception Tôtoku Hyôshi. Comme vous le savez dans Tôtoku Hyôshi vous donnez votre profil à l’adversaire. Ici en raison de la distance, une fois que vous avez bloqué/esquivé l’attaque, votre corps est en tension sur lui même. Relâcher le corps en tension permet de finir Uke qui se retrouve au sol. La saisie n’est pas permise ainsi que le mouvement simple du haut du torse.

Ce que Sensei a expliqué durant ce premier jour de Daikomyosai, c’est qu’afin de ne montrer aucune force ni intention on doit réagir uniquement avec le Aruki Waza (marche). Pour mettre le haut du corps en action, le mouvement doit venir des jambes.

Le thème de cette année était d’utiliser les doigts et/ou de piéger les doigts de l’adversaire. Cette action doit être faite par le mouvement du corps et non décidée par le cerveau.

Le mouvement naturel est atteint lorsqu’on réagit seulement doucement aux mouvements de Uke sans décider que faire. « Chikara o Nuku »: en relâchant toute force, vous créez les conditions pour prendre conscience de l’étape suivante toujours en accord avec votre environnement, avec les attaques (d’un ou plusieurs adversaires), avec la distance.

Les Gogyô sont créés à partir de la Terre (Chi) et montent vers le Ciel (Kû). Le Tenchi est remplacé par le Chiten, un point.

Ikken Hassô prend alors tout son sens car on peut alors faire face à une infinité de situations. Chaque point de l’Univers convergent vers un seul. Et l’unité est zero.

一 ichi one;
剣 ken sword (originally esp. a doubled-edged sword); sabre; saber; blade;
刀 tô sword; katana;
匿 toku shelter; shield; hide
解く toku to solve; to answer; to untie;
拍子 hyôshi (musical) time; tempo; beat; rhythm; the moment; the instance; chance
表紙 hyôshi front cover; binding
下 shita below; down; under; bottom; beneath; underneath;
から         kara from (e.g. time, place, numerical quantity); since; from (originator);
空 kara emptiness; vacuum; blank
地点 chiten site; point on a map; spot
Publié dans Japan News | Marqué avec Arnaud Cousergue, daikomyosai, japon, shinden fudo ryu | Laisser un commentaire

Shi Tennô

Publié le décembre 11, 2012 par admin

Récemment Hatsumi Sensei m’a honoré par l’attribution du diplôme de Shi Tennô.

Historiquement, les Shi Tennô étaient les quatre empereurs célestes protégeant les quatre directions Nord, Sud, Est, Ouest.

Les Shi-tenno (littéralement, « Rois Gardiens », mais plus souvent traduit par « Gardiens des Directions ») sont des divinités protectrices du Bouddhisme  qui gardent chacune des quatre directions de la boussole (Nord, Sud, Est, Ouest) des influences dangereuses et nuisibles. Originaires de l’Inde, les Gardiens des Directions ont été transmis à la Chine pendant la dynastie Tang (environ 600 après JC), et de là vers le Tibet, la Corée et le Japon. Les Gardiens apparaissent dans la peinture, comme dans les Mandalas, et surtout dans les sculptures de temples où ils entourent et protègent habituellement une image de Buddha au centre. (…) On les appellent: Zocho Ten (Sud), Komoku Ten (Ouest), Bishamon Ten (Nord) et Jigoku Ten (Est). (Source Wikipedia).

En 1993, Pedro, Peter, Sven et moi avons été les premiers étudiants non Japonais à être promus 10ème Dan. Nous avons alors commencé  à donner des séminaires ensemble partout dans le monde. Deux fois par an, après ces séminaires, nous envoyions une carte postale à Sensei pour lui dire ce que nous faisions.

Une nuit à Ayase, il fit référence à nous comme les « Shi tennô » de l’Europe.

Depuis lors, nous sommes connus comme les « Yuro Shi Tennô ». Les Shihan Japonais: Oguri Sensei, Nagato Sensei, Noguchi Sensei et Seno Sensei sont appelés les « Shi Tennô ».

Ce titre n’est pas un grade, Hatsumi Sensei fait référence au surnom donné par Kano Sensei à ses quatre meilleurs étudiants qui ont voyagé au Japon pour répandre le Judo Kodokan au 19ème siècle. Comme les étudiants de Kano, nous avons voyagé en Europe et dans le monde afin de donner des séminaires et de diffuser ses enseignements vers le Nord, l’Ouest, l’Est et le Sud.

Aujourd’hui, il reste seulement le « Séminaire Shi Tennô » que j’organiser à Paris chaque année en Juillet.

Depuis les années 90, le Bujinkan a beaucoup grandi. Lors du dernier dkms Sensei a dit que le Bujinkan est maintenant 330000 praticiens, 3300 Shidôshi, 330 Jûgodan. Même si je pense que ces chiffres sont plus symboliques qu’autre chose, ce doit être assez proche de la réalité pour comprendre que notre organisation a maintenant atteint un état de maturité.

Mon meilleur élève et ami Hugues l’a reçu pour moi pendant que j’étais au Liban à l’ONU, mais c’est seulement hier qu’il me l’a donné. Au fil des ans, j’ai reçu tous les diplômes possibles de Sensei: Shidôshi (1989), Jûdan (1993), Médaille d’or du Bujinkan (1994), 15e dan (2004), Menkyô Kaiden en Tachi Waza (2004), Shingitai ( 2011), mais ce diplôme là a plus de valeur pour moi pour plusieurs raisons. D’abord il y aura toujours seulement 4 « Shi Tennô » et je suis vraiment fier d’être un de ceux-ci. Deuxièmement, ce titre vient du coeur plus que de n’importe quelle capacité technique. Troisièmement et comme pour le diplôme Shin Gi Tai il a le patch en or dessus.

Domo Arigato Sensei pour cet honneur très spécial.


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