Shidôshikai France ?

Dans chaque pays où le Ninjutsu est mur, existe une organisation appelée Shidôshikai dont le but est de regrouper les enseignants du Bujinkan pour garantir la validité de l’enseignement.


A l’initiative de Alain Muller, Shihan du Bujinkan, il est question de recréer la Shidôshikai France.

Bien que je ne veuille ni ne prendrai aucune fonction en son sein pour n’être qu’un membre parmi les autres, je crois nécessaire de rappeler ce qu’est une Shidôshikai.

Dans chaque pays oû le Ninjutsu est devenu plus mur, existe une telle organisation. Son but est de regrouper les différents enseignants du Bujinkan sous un même label, garantissant du même coup la validité de l’enseignement.

Sont membres d’une telle organisation, les enseignants titulaires d’un Shidôshi-hô (instructeur) ou Shidôshi (Maître-instructeur), diplômes Japonais délivrés au Japon par Maître Hatsumi.

Par ailleurs, les membres sont tous détenteurs d’une carte de membre spécifique nommée carte Shidôshikai, renouvelée chaque année. Cette carte remplace la carte de membre (carte jaune) et prouve que l’enseignant est toujours membre du Bujinkan.

Seuls les enseignants pouvant faire la preuve de leur diplôme d’enseignant (à ne pas confondre avec un diplôme de grade) et de son appartenance à la Shidôshikai (carte de l’année en cours) est considéré comme faisant partie du Bujinkan.

Pour vous permettre de vous faire une idée, voici quelques points de réflexion tant au niveau de la forme que du fonctionnement :

1. Organisation Nationale : Toute organisation, formelle ou informelle me parait envisageable ; avec ou sans cotisation.

2. Définition de statuts généraux : objet de la Shidôshikai, limites d’action.

3. Regroupement des enseignants des Bujinkan de France (Shidôshi ou Shidôshi-hô). Voire établissement de liens avec les autres Shidôshikai d’Europe ou d’ailleurs.

4. Acceptation à définir d’enseignants non titulaires d’un diplôme de Shidôshi-hô sous couvert de mise en règle avec le Japon par l’intermédiaire du Responsable de la Shidôshikai.

5. Vérification de l’appartenance des Dôjô et de leurs élèves au Bujinkan Japon (carte Shidôshikai pour les professeurs, carte jaune de membre pour les élèves).

6. Organisation d’un ou plusieurs stages "Nationaux" regroupant le plus de Dôjô. Lieu et organisation à définir (Paris n’est pas la seule destination).

7. Publicité commune dans les revues d’AM avec participation financière des différents Dôjô de France, membres de la Shidôshikai.

8. Création d’un logo Shidôshikai (pour Kimono, Sticker club, site web).

9. Création d’un site web regroupant toutes les informations sur tous les Dôjô (présentation et CV des professeurs, grades Japon, horaires des cours et adresse du ou des Dôjô, email, site web et mobile).

10. Choix d’un Responsable National, choisi pour 1 an renouvelable et coordonnant les différentes activités et représentant l’association pour la France. Cette personne durant son mandat parlera au nom du Bujinkan de France (mairies, ministères, collectivités). Il pourra être réélu par les membres autant que nécessaire. En cas de non réelection, il pourra seconder le nouveau président si des actions amorcées par lui n’ont pas abouties pendant son mandat.

11. Si l’association est déposée en préfecture et qu’elle regroupe les Dôjô de France, alors elle devient de fait une fédération (non reconnue par l’état). Je propose donc le nom de "Fédération Bujinkan de France". Je rappelle que seules les fédérations délégataires peuvent utiliser le terme de "Française" ou "National" dans leur appellation officielle.

12. Toute association déposée a une cotisation. Ouverture d’un compte bancaire et définition du montant de la cotisation. Par Dôjô ? par élève ? Cette cotisation peut être minime. Elle peut ne concerner que les membres (professeurs) ou les membres et leurs Dôjô ou élèves. A définir en fonction du budget de fonctionnement établi sur les projets de la Shidôshikai.

13. Création d’un fichier National renseigné par les Dôjô. Ce fichier sera à la charge du Président. Le fichier contiendra les noms, grades etc de chaque élève du Bujinkan en France.

14. Création d’un bureau exécutif en charge du suivi des adhérents et des actions menées par le Président. A définir.

15. Création de "ligues" avec désignation d’un responsable par ligue régionale ou municipale. A définir.

16. Réunion annuelle ou bi-annuelle lors du ou des stages "Nationaux". Un ou deux réunions de travail des différents responsables lors des stages Nationaux parait cohérent.

17. Création d’un blog "adhérent" permettant à chaque membre de suivre les actions de la Shidôshikai. Accès profs seulement ou accès profs et élèves ? Le forum de Grenoble pourrait servir de point d’information général.

18. Si l’association n’est pas déposée en préfecture alors le point 12 n’a pas lieu d’être. Cela n’empêche pas de se doter d’une structure "fédéralisante", pour le jour où cela s’avèrerait nécessaire (cf. projet de loi Européenne sur les associations).

Les points évoqués ci-dessus doivent servir de point de départ, de base de réflexion.

J’ai volontairement omis de parler du programme technique mais la Shidôshikai peut définir un "tronc commun" devant être travaillé suivant l’esprit de chaque professeur et qualifiant son Dôjô comme étant membre de la Shidôshikai France.

Amicalement,

Je vous invite à aller sur le Forum de Grenoble pour participer à ce projet.